Planter un verger d'agrumes est une opération passionnante mais qui nécessite une bonne planification et des soins attentifs pour assurer la réussite du projet, la croissance normale des arbres et une production fructueuse.
Guide pratique pour la création d'un verger
Vous rêvez de cueillir vos propres oranges, citrons ou pamplemousses ? La plantation d'un verger d'agrumes est un projet à la fois gratifiant et enrichissant. Ce guide vous accompagnera pas à pas, de la préparation du terrain au choix des plants, en passant par les techniques de plantation.
Sol : un sol bien drainé, riche et légèrement acide est idéal.
Variétés : choisissez des variétés adaptées à votre climat et à vos goûts.
Nettoyage : débarrassez le terrain de toutes les mauvaises herbes et pierres.
Travail du sol : ameublissez la terre en profondeur pour faciliter l'enracinement.
Amélioration du sol : apportez du fumier pour enrichir le sol en matière organique.
Il est déconseillé de fixer l'emplacement d'un arbre par report d'une distance à partir du précèdent, car une erreur faite sur un arbre se répercute sur tous les suivants et l'alignement n'est plus respecté.
On matérialise l'emplacement de l'arbre par un piquet de roseau, ou une poignée de chaux.
Ne pas oublier de laisser de la place en bordure pour la circulation. Laisser 6 à 7 mètres entre le pied des derniers arbres et le brise-vent.
Ce trou ne sera jamais creusé à la tarière, qui lisse les parois du trou, créant ainsi une barrière aux racines. Le plant se retrouve comme dans un pot de fleur.
On laisse les trous ouverts plusieurs mois, puis on les rebouche en mélangeant à leur terre deux kilos de super triple (ou d'hyperphosphate en sol acide) et deux de sulfate de potasse.
Juste avant la plantation, des trous seront recreusés, d'une dimension juste suffisante pour placer les plants en motte ou à racines nues.
La deuxième condition vise à se placer dans des conditions telles que l'évaporation par le feuillage soit ramenée au-dessous de la capacité d'absorption de l'eau par le système radiculaire qui est diminué par la transplantation. On peut aboutir au même résultat par la suppression d'une partie du feuillage, ce que nous rappelons au paragraphes suivantes.
La recherche de ces deux conditions nous amène à conseiller le mois de Janvier pour plantation dans le Sous, Février à Marrakech et Rabat, Mars ailleurs.
Plus on s'éloigne de ces dates pour entrer dans des conditions plus chaudes, plus il faut effeuiller.
Les plantations d'automne sont possibles, mais à condition d'opérer en mottes.
Avec la plantation en mottes, la reprise est plus sûr et plus rapide, sauf dans le cas où le terrain à planter est plus argileux que celui de la motte. En effet, l’eau ne passe pas d’une texture à une texture moins fine. L'eau du terrain ne passera pas dans la motte et celle-ci se desséchera. L'autre inconvénient de la motte est qu'elle amène avec elle son cortège de mauvaises herbes.
- 2 pelles de terre argileuse
- 1 pelle de bouse de vache
- 1 cuillère à soupe de cryptonol ou de mancozèbe
- 10 g de Némacur en granulés,
On oriente le point de greffe du côté le plus défavorable, c'est à dire le Nord-Est pour Berkane et le Nord-Ouest pour les autres régions.
On dispose de la terre entre les racines et on tasse avec le pied pour qu'il ne se forme pas de poches d'air. Si le sol est sableux, il est recommandé d'adjoindre un peu d’argile.
Si la frondaison est dissymétrique, on en place la partie la plus importante du côté du vent dominant.
Les troncs seront passés au lait de chaux pour éviter les brûlures du soleil.
Si on utilise des sacs d'engrais de récupération, le plastique sera entièrement recouvert de terre, mais pas avec une épaisseur supérieure à 2 cm. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce plastique ne gêne pas l'irrigation.
Il faut envisager deux sortes d'abris complémentaires :
Il faut toutefois éviter deux plantes : La luzerne, qui exerce une concurrence terrible
La betterave qui exige des doses de bore, excessives pour les agrumes.
La deuxième année, une autre culture pourra occuper les terrains jusqu'à 1,50 du tronc, ce qui ne laisse plus qu'une bande de terrain relativement étroite entre les rangs d'arbres. La troisième année, nous conseillons de ne mettre aucune culture intercalaire.
La plantation est une opération capitale dans la réussite de tout projet agrumicole. Pour plus de renseignements n'hésitez pas à nous consulter pour des conseils spécifiques à votre verger.
Choix et préparation du terrain
Exposition : les agrumes apprécient les endroits ensoleillés, à l'abri des vents forts.Sol : un sol bien drainé, riche et légèrement acide est idéal.
Variétés : choisissez des variétés adaptées à votre climat et à vos goûts.
Nettoyage : débarrassez le terrain de toutes les mauvaises herbes et pierres.
Travail du sol : ameublissez la terre en profondeur pour faciliter l'enracinement.
Amélioration du sol : apportez du fumier pour enrichir le sol en matière organique.
Tracer le terrain
Après avoir choisi l'emplacement de la plantation en tenant compte des exigences de la culture en climat et type du sol. Sélectionnez les variétés d'agrumes adaptées au climat local et à vos objectifs de culture. Les oranges, les citrons, les mandarines et les pamplemousses sont parmi les choix populaires.le piquetage
Avant toute plantation, il faut commencer d'abord par le piquetage des parcelles. Cette opération se fait par quadrillage à partir de deux bases perpendiculaires ou obliques.Il est déconseillé de fixer l'emplacement d'un arbre par report d'une distance à partir du précèdent, car une erreur faite sur un arbre se répercute sur tous les suivants et l'alignement n'est plus respecté.
On matérialise l'emplacement de l'arbre par un piquet de roseau, ou une poignée de chaux.
Ne pas oublier de laisser de la place en bordure pour la circulation. Laisser 6 à 7 mètres entre le pied des derniers arbres et le brise-vent.
Creusement du trou de plantation
Si le terrain a été défoncé, il suffira, au moment de la plantation, de creuser un trou suffisant pour disposer la motte ou les racines nues du plant. Avec la motte, le diamètre du trou sera à peine supérieur à celui de la motte. Avec les racines nues, il faudra qu'il soit un peu plus large, de façon à ce que les racines puissent être posées à plat sans être repliées. Le trou sera donc plus grand.Ce trou ne sera jamais creusé à la tarière, qui lisse les parois du trou, créant ainsi une barrière aux racines. Le plant se retrouve comme dans un pot de fleur.
Dimension des trous de plantation
Si le terrain n'a pas été défoncé (ni sous-solé), on creusera des trous plus grands, de 1 mètre de côté au moins, et de 1 mètre de profondeur. Si les horizons de profondeur sont très pauvres, ils seront entassés à part au bord du trou, de façon à être placés les premiers au fond du trou au moment du rebouchage.On laisse les trous ouverts plusieurs mois, puis on les rebouche en mélangeant à leur terre deux kilos de super triple (ou d'hyperphosphate en sol acide) et deux de sulfate de potasse.
Utilisation de la règle à planter
Avant de creuser ces trous, on utilise la "règle à planter". Cette règle consiste en une latte de bois de 1,50 de long qui comporte trois encoches, une au centre et deux vers les extrémités. On place l'encoche centrale autour du roseau qui marque le futur emplacement du plant. On met deux roseaux dans les deux autres encoches, on replacera les deux encoches extrêmes de la base pour retrouver l'emplacement exact de plant.
Juste avant la plantation, des trous seront recreusés, d'une dimension juste suffisante pour placer les plants en motte ou à racines nues.
Epoque de plantation
On cherche à réunir deux conditions :- Une température de sol supérieure à 12°c
- Des conditions atmosphériques peu évaporantes.
La deuxième condition vise à se placer dans des conditions telles que l'évaporation par le feuillage soit ramenée au-dessous de la capacité d'absorption de l'eau par le système radiculaire qui est diminué par la transplantation. On peut aboutir au même résultat par la suppression d'une partie du feuillage, ce que nous rappelons au paragraphes suivantes.
La recherche de ces deux conditions nous amène à conseiller le mois de Janvier pour plantation dans le Sous, Février à Marrakech et Rabat, Mars ailleurs.
Plus on s'éloigne de ces dates pour entrer dans des conditions plus chaudes, plus il faut effeuiller.
Les plantations d'automne sont possibles, mais à condition d'opérer en mottes.
Le choix des plants en pépinières
On peut choisir de planter en mottes ou à racines nues, la plantation à racines nues est plus réalisable si l'exploitation est située loin de la pépinière (surtout dans le cas de l’importation des plants), dans ce cas, le prix du transport en mottes est prohibitif. Les plants à racines nues doivent avoir poussé dans une pépinière qui utilise un terreau léger à sol sableux, où ils acquièrent un système radiculaire développé.Plantation à racines nues ou en mottes
L'avantage de la plantation à racines nues et qu'on peut éliminer des arbres aux racines malformées ou malades. L’inconvénient est que les racines sont plus exposées au desséchement au cours des transports et manipulations.Avec la plantation en mottes, la reprise est plus sûr et plus rapide, sauf dans le cas où le terrain à planter est plus argileux que celui de la motte. En effet, l’eau ne passe pas d’une texture à une texture moins fine. L'eau du terrain ne passera pas dans la motte et celle-ci se desséchera. L'autre inconvénient de la motte est qu'elle amène avec elle son cortège de mauvaises herbes.
Préparation des plants et plantation
- Si on peut, on ne prendra les arbres en pépinière que pour une journée d'avance. Les faire voyager en véhicule ferme. Les faire voyager en véhicule fermé. Les décharger à l'ombre.
- Si un arbre n'a pas été planté le jour de sa réception, le mettre en jauge. Il ne faut jamais laisser les racines sécher.
- S'ils sont en mottes, on les laisse à l'ombre. Dans les deux cas bassiner le feuillage. Des anti-transpirants sont offerts par le commerce, D'après les Américains, ils n'ont pas donné les résultats espérés.
- Si les arbres ne sont pas en mottes, ils doivent avoir été pralinés par le pépiniériste. Sinon il faut constituer soi-même un pralin constitué par :
- 2 pelles de terre argileuse
- 1 pelle de bouse de vache
- 1 cuillère à soupe de cryptonol ou de mancozèbe
- 10 g de Némacur en granulés,
Effeuillage des jeunes plants
Avant d'être mis en terre, les arbres sont effeuillés de façon à ne garder qu'un toupet de feuilles au sommet. Ils sont retrempés dans l'eau pour réhumecter le pralin ou la motte.
En rebouchant le trou, mélanger à la terre un peu de fumier (2 Kg) à :
En rebouchant le trou, mélanger à la terre un peu de fumier (2 Kg) à :
- 0,500 Kg d'ammonitrate
- 0,500 Kg de supertriple en sol calcaire ou d'hyperphosphate en sol acide,
- 0,500 Kg de sulfate de potasse,
Respect des bonnes pratiques
Au cours des mois qui suivent la plantation, la terre se tasse et l'arbre s'enfonce. La nouvelle ligne de contact entre le tronc et la surface du sol se place alors au-dessus de l'ancienne, et approche le point de greffe, quand elle ne le surpasse pas. Pour éviter cela, il veut mieux surélever au départ la position du collet.On oriente le point de greffe du côté le plus défavorable, c'est à dire le Nord-Est pour Berkane et le Nord-Ouest pour les autres régions.
On dispose de la terre entre les racines et on tasse avec le pied pour qu'il ne se forme pas de poches d'air. Si le sol est sableux, il est recommandé d'adjoindre un peu d’argile.
Si la frondaison est dissymétrique, on en place la partie la plus importante du côté du vent dominant.
Les troncs seront passés au lait de chaux pour éviter les brûlures du soleil.
L’irrigation
Pour l’irrigation gravitaire on créera un sillon d'irrigation en couronne autour de l'arbre, et on apportera immédiatement 50 litres d'eau dans ce sillon, quelles que soient les conditions atmosphériques. Par contre, les irrigations suivantes seront plus légères.
Eviter le buttage des plants
Une faute couramment commise par les planteurs consiste à butter le plant. Cette pratique diminue un peu l'évaporation, mais elle amène du Phytophthora en contact avec le tronc. Elle est donc à prohiber.
Emplacement des goutteurs
Pour l’irrigation en GAG, le goutteur doit être placé à 10 – 15 cm du tronc. Une légère irrigation tout de suite après la plantation et on revient une fois tous les deux ou trois jours selon les conditions climatiques. Evier l’excès d’eau pour ne pas favoriser la pourriture des racines.Utilisation d'un paillage plastique
Disposer autour de chaque plant un carré de plastique de 1 mètre de côté. Une fente partant d'un bord jusqu'au centre de carré permettra d'enfiler ce plastique autour de l'arbre. Si le plastique est noir, on se contentera de recouvrir les bords de terre pour les fixer au sol.Si on utilise des sacs d'engrais de récupération, le plastique sera entièrement recouvert de terre, mais pas avec une épaisseur supérieure à 2 cm. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce plastique ne gêne pas l'irrigation.
L’installation des brise-vent individuel ou semi-collectif
Les jeunes arbres sont très sensibles au vent. Les abris de filao ou de cyprès, même quand ils sont déjà grands au moment de la plantation, ne suffisent pas à les protéger.Il faut envisager deux sortes d'abris complémentaires :
Abris collectifs
Un abri collectif placé tous les 20 mètres, et qui sera constitué par :
- un abri classique en roseau sec
- ou une haie de sesbania
- ou une haie de napier
Abris individuel
Un abri individuel qui sera sous forme de :- une haie de roseaux secs
- ou une haie de plantes vertes. Qui sera alternativement du mais d'Avril à Août et du radis chinois de Septembre à Mars.
La taille des jeunes plants
On ne taille pas les arbres pendant les trois premières années de plantation. A la quatrième année, la taille consistera simplement à éliminer les branches du centre qui seraient verticales.Les cultures intercalaires
La plantation d'arbres laisse une grande partie du sol inoccupée pendant plusieurs années. La tentation est donc forte d'introduire des cultures intercalaires pour se procurer des recettes.L'impact des cultures intercalaires
Le danger de ces cultures n'est pas tellement la concurrence pour les éléments fertilisants et l'eau, car on peut toujours supplémenter en engrais, de même qu'en eau si on en a assez.
Le danger réside dans le travail du sol et le piétinement. En effet, le travail du sol peut sectionner les racines des arbres, qui contrairement à ce qu'on pense se développent latéralement rapidement surtout en terrain meuble. En un an, il n'est pas rare de les trouver à 1,5 m du tronc.
Le piétinement est encore plus grave, car il conduit au tassement, qui tend à annuler les effets du défoncement effectué avant la plantation.
Le danger réside dans le travail du sol et le piétinement. En effet, le travail du sol peut sectionner les racines des arbres, qui contrairement à ce qu'on pense se développent latéralement rapidement surtout en terrain meuble. En un an, il n'est pas rare de les trouver à 1,5 m du tronc.
Le piétinement est encore plus grave, car il conduit au tassement, qui tend à annuler les effets du défoncement effectué avant la plantation.
Cultures à éviter comme intercalaires
Ceci étant dit, l'expérience a montré que dans la campagne qui suit la plantation, la présence d'une culture intercalaire ne gêne pas beaucoup le développement de l'arbre.Il faut toutefois éviter deux plantes : La luzerne, qui exerce une concurrence terrible
La betterave qui exige des doses de bore, excessives pour les agrumes.
Recommandations au sujet des cultures intercalaires
Nous conseillons finalement la solution suivante. Dans la première année qui suit la plantation du verger, on mettra une culture qui occupera le terrain jusqu'à un mètre du tronc.La deuxième année, une autre culture pourra occuper les terrains jusqu'à 1,50 du tronc, ce qui ne laisse plus qu'une bande de terrain relativement étroite entre les rangs d'arbres. La troisième année, nous conseillons de ne mettre aucune culture intercalaire.
Conclusion
En suivant ces étapes et en adaptant les techniques culturelles aux conditions de l'exploitation vous serez en mesure de réaliser votre plantation d'agrumes dans de très bonnes conditions.La plantation est une opération capitale dans la réussite de tout projet agrumicole. Pour plus de renseignements n'hésitez pas à nous consulter pour des conseils spécifiques à votre verger.