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Les cochenilles : un fléau pour les cultures |
1- Famille des Diaspines
Le bouclier est indépendant de l'insecteLe pou rouge ordinaire : Chrysomphalus dietyospermi
Il est beaucoup plus polyphage que le Pou de Californie. Avant l’apparition du Pou de Californie, il était la cochenille la plus redoutable par les agrumiculteurs. Il a perdu son importance dans les régions où on lutte contre Le Pou de Californie. Il reste très répandu en ESPAGNE.Avant la ponte, la femelle a la forme et la couleur du citron, ce qui constitue un critère supplémentaire de distinction avec celle du Pou de Californie. Elle est ovipare, Les œufs éclosent quelques heures après la ponte.
Il ne s'attaque pas aux brindilles, mais seulement aux feuilles et aux fruits, sur lesquels il ne provoque d'ailleurs pas de déformation.
Il est naturellement parasité au Maroc, mais quelquefois le traitement chimique est nécessaire.
Cochenille virgule : Lepidosaphes beckii
Elle est très répandue sur les agrumes, principalement en climat maritime (Berkane et Azemmour) et en bordure des rivières, mais elle parait s'adapter aussi à des climats plus continentaux (Sidi-Slimane, Sebt des Guerdanes).Morphologie
Le bouclier de la femelle adulte est de forme allongée et mesure environ 3 mm de longueur, de couleur marron clair. L'exuvie larvaire est rejetée vers l'avant. La couleur de son corps est blanc crème, fine dorme.Le bouclier du male est plus court que celui de la femelle ; il atteint à peine 1,4 mm, il est allongé et pas courbé comme celui de la femelle.
Cycle de vie
Au début de la ponte, la femelle possède un voile ventral blanc, bien développé, Les œufs de forme ovale, longs de 0,2 mm rappellent un grain de riz lustré. Ils se rangent obliquement sous le bouclier de la femelle. Une femelle arrive à pondre 130 à 200 œufs.Après deux semaines d'incubation, les larves mobiles se déplacent pour se fixer et commencent à sécréter des fils soyeux brillants. Chaque fil s'ajoute à l'autre pour former une couche cireuse de protection. Il y aurait quatre générations au MAROC.
Dégâts
Les cochenilles se fixent sur toutes les parties de l'arbre branches, rameaux, feuilles et fruits. Sur les feuilles, les points de fixation sont entourés d'un halo jaunâtre qui est la conséquence des réactions salivaires.Facteurs favorisant le développement
La littérature signale qu'en Floride, l'application de produits anticryptogamiques ont augmenté la population de la cochenille virgule. Il est possible qu'il s'agisse d'une action indirecte par destruction des champignons entomophages.
D'ailleurs, une très ancienne information rapporte qu'aux U.S.A, la neutralisation des sulfates de zinc et de manganèse était effectuée par la soude plutôt qu'avec la chaux, qui était réputée favoriser certaines cochenilles.
Sa biologie est la même que celle de la cochenille virgule à la seule différence que ses œufs se trouvant sous le bouclier de la femelle sont rangés en deux lignes parallèles, tandis que ceux de la cochenille virgule sont entassés en ligne horizontale par rapport au plan de substrat, ce qui permet de distinguer les deux espèces. Elle s'observe surtout sur les rameaux.
Utilisé en insectarium pour l'élevage des Aphytis utilisés contre le Pou de Californie.
Le bouclier, d'un noir brillant, est entouré d'une membrane blanchâtre bien visible. Il est très adhérent au fruit. En station, il n'est éliminé ni par lavage, ni par brossage.
Les femelles et les œufs sont de couleur violacée. La chaleur et la sécheresse tuent souvent les œufs sous les boucliers. Il n'y a pas de prédateur spécifique. Un entomophage possible serait Aspidiotus loundsburyi.
On utilise les coccicides classiques. L'huile utilisée seule, serait moins efficace.
Mais cet Aphytis est très spécifique de Lepidosaphes beckii, car en Floride, cette cochenille a été remplacée par L.gloverii.
En ESPAGNE, elle est parasitée par une guêpe, qui est malheureusement sensible au soufre.
D'ailleurs, une très ancienne information rapporte qu'aux U.S.A, la neutralisation des sulfates de zinc et de manganèse était effectuée par la soude plutôt qu'avec la chaux, qui était réputée favoriser certaines cochenilles.
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La cochenille serpette : Lepidosaphes gloverii
La cochenille serpette est très voisine de la cochenille virgule et elles se rencontrent toujours ensemble dans la nature. Elle a sensiblement la même forme, mais un peu plus étroite et plus allongée et de même couleur.Sa biologie est la même que celle de la cochenille virgule à la seule différence que ses œufs se trouvant sous le bouclier de la femelle sont rangés en deux lignes parallèles, tandis que ceux de la cochenille virgule sont entassés en ligne horizontale par rapport au plan de substrat, ce qui permet de distinguer les deux espèces. Elle s'observe surtout sur les rameaux.
Pou gris : Parlatoria pergandei
Très polyphage, mais peu fréquente sur les citrus au MAROC. Par contre en ESPAGNE et en ISRAEL, elle est très répandue. Elle passe souvent inaperçue sur les branches en raison de sa couleur qui se confond avec celle du substrat. Elle est parasitable par A.hispanicus, Prospaltella inquirenda et Chilococus bipustulatus.Pou du lierre : Aspidiotus hederae
Très polyphage mais signalé uniquement sur des citronniers à Tétouan.Utilisé en insectarium pour l'élevage des Aphytis utilisés contre le Pou de Californie.
Pou noir : Parlatoria ziziphus
Répandu en zone littorale (pas à Azemmour) et à l'intérieur sur arbres touffus. Mais il semble surtout s'adapter à l'Oriental. C'est la seule cochenille inféodée exclusivement sur agrumes.Le bouclier, d'un noir brillant, est entouré d'une membrane blanchâtre bien visible. Il est très adhérent au fruit. En station, il n'est éliminé ni par lavage, ni par brossage.
Les femelles et les œufs sont de couleur violacée. La chaleur et la sécheresse tuent souvent les œufs sous les boucliers. Il n'y a pas de prédateur spécifique. Un entomophage possible serait Aspidiotus loundsburyi.
La lutte chimique
Elle est assez difficile à mener, car l'insecte est bien protégé par son bouclier dorsal et par son voile.On utilise les coccicides classiques. L'huile utilisée seule, serait moins efficace.
La lutte biologique
Elle a été menée avec succès avec Aphytis lepidosaphes dans différents pays comme la Floride et la FRANCE. En Afrique du Sud et en GRECE, la réussite n'est que partielle.Mais cet Aphytis est très spécifique de Lepidosaphes beckii, car en Floride, cette cochenille a été remplacée par L.gloverii.
En ESPAGNE, elle est parasitée par une guêpe, qui est malheureusement sensible au soufre.
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2- Famille des lecanines
Cochenille noire de l'olivier : Saissetia oleae
Cette cochenille, qui a été rencontrée d'abord sur l'olivier (d'où son nom), se rencontre pratiquement dans tous les pays agrumicoles, notamment en GRECE et en TUNISIE. En GRECE, elle s'est beaucoup multipliée à la suite des traitements périodiques contre la mouche de l'olivier (Dacus oleae).Morphologie
La femelle adulte est globuleuse à contour ovale, de couleur brun foncé virant au noir, de 3 à 5 mm de longueur. Sur sa carapace, on observe chez la plupart des individus deux crêtes transversales et une longitudinale médiane formant un dessin en H caractéristique.Les males sont rares même dans une forte population.
Cycle de vie
La femelle est très prolifique. Elle peut pondre jusqu'à 2000 œufs (1000 œufs en moyenne) de forme ovale, de couleur blanc perle au départ et devenant par la suite crème ou rose. La reproduction est parthénogénétique. Cette ponte a lieu selon les années, vers les mois de Mai-Juin. Elle est beaucoup plus intense dans les vergers envahis par la fumagine.
Les œufs restent protégés sous le corps de la femelle en période d'incubation pendant 2 à 3 semaines et même 6 semaines si la température du milieu est peu élevée. Ces œufs vont affronter un certain nombre de prédateurs naturels qui vont diminuer considérablement leur nombre.
Les œufs qui ont déjà échappés à ces parasites éclosent et des jeunes larves mobiles sortent ayant une forme ovale et plate. Elles vont se déplacer (pendant 2 à 3 jours) vers les jeunes feuilles où elles se fixent de préférence sur leur partie supérieure et le long de la nervure centrale, vers les rameaux tendres et quelquefois vers les fruits. Elles sont alors au stade LI.
A ce stade, elles sont très facilement véhiculées par le vent d'un arbre à l'autre et d'un verger à l'autre, donnant lieu à une infestation rapide et spectaculaire.
C'est à ce stade L1, qui coïncide avec les grosses chaleurs et une siccité élevée, que ces larves vont affronter les conditions climatiques. La mortalité est de 97% et il peut ainsi en résulter une régression naturelle.
Cette cochenille au stade L1, subit une mue et passe au stade L2 qui peut durer plusieurs mois.
La plupart des femelles migrent juste après la deuxième mue vers les rameaux où elles se fixent et deviennent adultes. Rares sont celles qui restent sur les feuilles ou sur les fruits.
Au MAROC, on enregistre une génération par an, ponte en Mai-Juin, éclosion en Juin-Juillet et même début Août.
Les œufs restent protégés sous le corps de la femelle en période d'incubation pendant 2 à 3 semaines et même 6 semaines si la température du milieu est peu élevée. Ces œufs vont affronter un certain nombre de prédateurs naturels qui vont diminuer considérablement leur nombre.
Les œufs qui ont déjà échappés à ces parasites éclosent et des jeunes larves mobiles sortent ayant une forme ovale et plate. Elles vont se déplacer (pendant 2 à 3 jours) vers les jeunes feuilles où elles se fixent de préférence sur leur partie supérieure et le long de la nervure centrale, vers les rameaux tendres et quelquefois vers les fruits. Elles sont alors au stade LI.
A ce stade, elles sont très facilement véhiculées par le vent d'un arbre à l'autre et d'un verger à l'autre, donnant lieu à une infestation rapide et spectaculaire.
C'est à ce stade L1, qui coïncide avec les grosses chaleurs et une siccité élevée, que ces larves vont affronter les conditions climatiques. La mortalité est de 97% et il peut ainsi en résulter une régression naturelle.
Cette cochenille au stade L1, subit une mue et passe au stade L2 qui peut durer plusieurs mois.
La plupart des femelles migrent juste après la deuxième mue vers les rameaux où elles se fixent et deviennent adultes. Rares sont celles qui restent sur les feuilles ou sur les fruits.
Au MAROC, on enregistre une génération par an, ponte en Mai-Juin, éclosion en Juin-Juillet et même début Août.
Dégâts
Elle peut causer parfois des dégâts très graves, non seulement par sa présence mais aussi par la fumagine qui l'accompagne toujours.Ce ravageur manifeste sa présence par une fumagine parfois si abondante que les larves nouvellement écloses ne peuvent même pas se fixer.
Lutte
Malgré la grande mortalité causée par les facteurs climatiques et les prédateurs, on observe souvent des populations tellement intenses qu'une lutte s'impose.- Lutte chimique
On considère qu'une intervention chimique est justifiée à partir de l'existence de quatre femelles pondeuses par centimètre de rameaux. Mais il convient de signaler que ce n'est pas au stade adulte qu'on doit déclencher les traitements, car ces adultes sont peu sensibles aux produits couramment utilisés. Il faut plutôt traiter quand il y a un grand pourcentage de jeunes cochenilles. Ce moment coïncide avec le milieu de l'été où la population de Saissetia est formée essentiellement de celles du stade LI qui auront survécu aux chaleurs d'été. On peut traiter plus tard, mais la fumagine est déjà présente.
2. Lutte biologique
La S.oleae est très riche en espèces entomophages par rapport aux autres cochenilles, Mais l'abondance des œufs de la cochenille dépasse la capacité des entomophages.Les ennemis de S.oleae sont :
1.Metaphycus helvolus compere : c'est un hyménoptère qui a été introduit d'Afrique en Californie. Les larves de ce parasite prédateur se développent sur les œufs de la cochenille qui leur servent de nourriture. Les œufs du prédateur sont déposés auparavant parmi les œufs de la cochenille.
2. Diversinervus elegans : c'est un diptère de couleur noir anthracite ou vert métallique, qui est élevé sur C.hesperidum comme hôte de remplacement sur les feuilles d'agrumes ou sur la courge. Il est présent au MAROC.
3. Plusieurs autres ennemis de la cochenille noire sont signalés dans la littérature :
- Metaphycus lounsburyi
- Scutellista cyanea
- Exochomus bipustulatus
- Metaphycus kenyan
- Coccophagus cooperi
- Coccophagus liscinia
- Coccophagus scutellaris
La cochenille plate : Coccus hesperidum
C'est une cochenille très polyphage, s'attaquant à plus d'une centaine d'espèces végétales. Actuellement, cet insecte n'a qu'une importance secondaire en raison de la limitation naturelle de ses pullulations. Par son absence de protection, cette cochenille est très vulnérable aux attaques de prédateur qui maintiennent ses populations relativement basses.Il peut y avoir des foyers assez localisés sur les arbres. La fumagine est alors très abondante.
En plus de la fumagine, on trouve des fourmis qui apprécient beaucoup leur miellat. La présence de celles-ci traduit la présence de celles-là.
Morphologie et biologie
Le terme "plate" s'applique uniquement aux larves et aux jeunes femelles. La femelle proche de la ponte est au contraire bombée. Sa coloration est variable, tirant vers un brun clair avec une bande sur le dos brunâtre foncée ayant une certaine brillance. La périphérie de son corps est plus claire.Coccus hesperidum est ovipare. Les œufs pondus éclosent quelques heures après. En Europe, en raison du climat, cette éclosion a lieu en même temps que la ponte. La reproduction est toujours parthénogénétique. Les males n'ont jamais été observés.
La jeune larve se fixe rapidement sur les jeunes feuilles où elle préfère le long de la nervure centrale, sur les jeunes rameaux, et sur les petits fruits. Mais cette fixation peut avoir lieu sur toutes les parties de l'arbre où les cochenilles peuvent former des encroutements épais. En ESPAGNE, elle cause des dégâts, surtout en pépinières mal soignées. La jeune larve atteint sa maturité sexuelle 50 à 60 jours après sa naissance.
Les générations se chevauchent dans la nature. Mais les pullulations massives se rencontrent aux trois périodes classiques des autres diaspines.
Cochenille du figuier : Ceroplastes rusci
Se distingue par ses huit plaquettes latérales qui sont moins importantes que l'écaille centrale.Très polyphage, comme la sinensis mais peu fréquente sur les agrumes.
Ces deux espèces de Ceroplastes sont très parasitées et n'atteignent jamais une importance justifiant un traitement.
Lutte
1. Une lutte chimique n'est justifiée que rarement, en raison de la grande activité des prédateurs. Par contre en Afrique du Sud, elle est très combattue chimiquement. On la traite avec une certaine efficacité avec le Métidathion, le Dimethoate, le Malathion, l'huile blanche et l'Azymphos méthyl.2. La cochenille plate est parasitée surtout par des hymenoptères chalcidiens, signalons :
- Aphycus luteolus, le plus actif
- Metaphycus helvolus
- Metaphycus flavus
- Coccophagus liscinia
- Coccophagus scutellaris
- Aphycus alberti
- Encyrtus lecaniorum
3 - Famille des pseudococcines
Adultes au corps mou, ovale, recouvert d'une fine sécrétion cireuse blanche qui laisse néanmoins voir le corps de l'insecte. Les deux principales espèces de ce groupe, les seules que nous décrivons, sont couramment baptisées" cochenilles farineuses".![]() |
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Pseudococcus ou Planococcus citri
On la trouve de la frontière algérienne au Souss, mais surtout près des côtes, car elle est sensible au chergui. Tous les stades sont mobiles, y compris les adultes. Les femellesne s'arrêtent que pour se nourrir ou pondre. Elles peuvent pondre 200 à 250 œufs. Elles meurent immédiatement après la ponte.
Les œufs sont déposés dans un ovisac dans lequel ils sont isolés les uns des autres. Les colonies forment des masses cotonneuses blanchâtres, près du calice ou au point de contact des fruits entre eux. En été, elles sont souvent associées avec la larve d'un lépidoptère : Crytoblabes gnidiella.
Les larves sont nues à la naissance. Elles passent par trois stades larvaires. Une génération, dans de bonnes conditions, peut s'étaler sur 25 à 35 jours seulement. A partir d'une population de 2 femelles pendantes sur 100 fruits, il y a un développement croissant jusqu'à une infestation finale de la récolte de 30%.
Le dégât essentiel de P.citri est la sécrétion d'un miellat abondant sur lequel la fumagine s'installe. Mais en Afrique du Sud, on l'accuse également de créer des sillons profonds près du pédoncule du fruit.
La lutte chimique est difficile car la sécrétion cireuse protège l'insecte des insecticides de contact.
Les larves et adultes se réfugient aux points de contact des fruits et dans les ombilics de Navel, ce qui diminue encore les possibilités de contact avec l'insecticide.
Les pontes sont parasitées par une coccinelle, le Cryptolaemus montrouzieri, dont l'action est valable mais cependant insuffisante. Cette coccinelle peut passer l'hiver dans la région d'Azemmour. Elle pourrait être beaucoup plus efficace si on savait s'en servir.
Un autre auxiliaire possible est Leptomastyx dactylopii, qui en ITALIE, est beaucoup plus efficace que Cryptolaemus montrouzieri.
Comme autre prédateur, on signale un Chrysope observé à Larache, et l'Hémérobe verte aux U.S.A.
On aurait remarqué aux U.S.A que les pulvérisations à base de cuivre favorisent la multiplication de la cochenille farineuse.
Pseudococcus aonidum
Aussi polyphage et aussi répandue que la précédente, mais moins fréquente dans les vergers d'agrumes. On la distingue par la présence de deux cônes cireux postérieurs très allongés, au moins aussi longs que le corps.La cochenille australienne (Icarya purchasi)
Cette cochenille, d'origine australienne comme son nom l'indique, est répandue pratiquement dans tous les pays. Mais elle ne constitue pas une menace sérieuse car elle est très parasitée par une coccinelle : Rodolia (novius) cardinalis.Elle se rencontre pratiquement dans toutes les régions, mais elle préfère les régions côtières. A l'intérieur du pays, elle est freinée par la rigueur du climat, tant en été qu'en hiver.
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Morphologie et biologie
La cochenille est de forme ovale, longue de 5 à 6 mm et large de 3" à 4 mm, munie de pattes noires et d'antennes.Pour pouvoir se protéger et pondre des œufs, elle sécrète par ses glandes périphériques, un sac cireux volumineux trois fois plus grand que son corps et qui va servir d'ovigère à tel point qu'on ne voit plus son corps.
La cochenille australienne est hermaphrodite, et les males sont assez rares. Chaque femelle pond 600 à 800 œufs de couleur orange intense.
Les premières larves aussitôt sortent après une période d'incubation de 7 jours environ en été, pouvant aller jusqu'à deux mois en hiver, se recouvrent aussitôt d'une cire pulvérulente blanche, et de longs poils très fins. Ces larves subissent trois stades séparés par trois mues avant de devenir adultes. Le cycle complet est de trois à quatre mois.
Ces larves mobiles se déplacent pour chercher un endroit de fixation. Elles préfèrent les nervures des feuilles, les rameaux, et les grosses branches mais elles ne sont jamais sur les fruits. La fixation définitive n'a lieu qu'à l'état adulte. La sécrétion abondante du miellat favorise la fumagine et les fourmis.
Les générations se chevauchent dans la nature. Leur nombre au MAROC, est de quatre dans les régions côtières. A l'intérieur du pays, ces générations sont interrompues par les facteurs climatiques et les prédateurs.
Chaque femelle de Novius peut pondre jusqu'à 600 œufs. Cette ponte a lieu sous le corps de la cochenille ou de son sac ovigère. Les œufs de cette dernière servent de nourriture aux larves et aux adultes de la coccinelle.
Conclusion
Les cochenilles représentent une menace sérieuse pour toutes les cultures. Une détection précoce et une intervention rapide sont essentielles pour limiter les dégâts. Il est important de privilégier les méthodes de lutte biologique et naturelle afin de préserver l'équilibre de votre jardin.